Nombreux sont les acteurs sur la scène internationale. Aux côtés des Etats, des organisations internationales, le secteur privé et le monde associatif, notamment composé de quelques milliers d'ONG, occupent une place toujours plus importante dans les processus d'élaboration normative, de régulation ou encore de contrôle du respect des normes et standards. Un nouveau mode de gouvernance internationale, aux contours certes encore incertains, prend forme. Cet ouvrage collectif - auquel ont participé des juristes et des politologues - analyse les facettes diverses et variées de nouvelles formes d'actions collectives et de partenariats qui émergent dans l'ordre, international contemporain dans les domaines des droits de l'homme, de la protection de l'environnement, du dialogue social ou encore de la promotion de nouvelles technologies de l'information. L'analyse d'initiatives et d'actions menées au sein de l'Organisation des Nations Unies (ONU), de l'Organisation internationale du Travail (OIT), de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) de l'Union européenne (UE) et bien d'autres institutions encore, souligne les adaptations normatives et institutionnelles induites par la présence de très nombreux acteurs sur la scène internationale. A l'ère de la mondialisation, les organisations internationales deviennent de véritables enceintes de socialisation au sein desquelles le secteur pave et les ONG sont 'toujours plus désireux de prendre part au processus de décision, d'application et de contrôle de respect du droit. La viabilité de ces nouveaux processus est néanmoins liée à leur légitimité. Les principes de transparence, de responsabilité et de démocratie participative, apportent leur contribution pour satisfaire à cette exigence Cette dernière appelle néanmoins à d'autres réponses. C'est là l'un des défis importants pour les juristes et politologues face aux mutations de la société internationale.