Localisé à environ 35 kilomètres de l?antique Volubilis, le site de Rirha possède une emprise spatiale d?environ 10 hectares. Occupé de l?époque du royaume maurétanien (Ve siècle av. J.-C.) à la période mérinide (XIVe siècle ap. J.-C.), il est à ce titre un excellent objet d?étude pour apprécier les continuités, les évolutions ou les ruptures dans les modes de vie des habitants de la plaine du Gharb, durant l?Antiquité et le Moyen Âge.
Datée au plus tôt du IXe siècle ap. J.-C., une nouvelle occupation des lieux se signale par un changement radical des formes céramiques et des habitudes de consommation. Les vestiges archéologiques attestent l?existence d?une agglomération islamique au moins contemporaine du règne d?Idris II (791-829 de l?ère chrétienne), qui possède des liens avec les Omeyyades d?al-Andalus. Son acmé se situe à la période mérinide (1244-1472), avec la récupération de la trame urbaine romaine, l?extension de l?habitat, le remploi de structures bâties antiques et l?installation de nombreux fours de potiers. Rirha peut être ainsi considérée comme un cas supplémentaire d?établissement, certes modeste, qui participe à la « renaissance » de la ville au haut Moyen Âge.

Les vestiges archéologiques de Rirha, datées au plus tôt du IXe s. p.C., attestent l?existence d?une agglomération islamique au moins contemporaine du règne d?Idris II (791-829 de l?ère chrétienne), qui possède des liens avec les Omeyyades d?al-Andalus. Son acmé se situe néanmoins à la période mérinide (1244-1472). Rirha peut être considérée comme un cas supplémentaire d?établissement qui participe à la « renaissance » de la ville au haut Moyen Âge.

Los vestigios arqueológicos de Rirha, datados como muy pronto del siglo IX d. C., atestiguan la existencia de un asentamiento islámico contemporáneo al menos del reinado de Idris II (791-829 de la era cristiana), que tiene vínculos con los Omeyas de al-Andalus. Su periodo cumbre se encuentra sin embargo en la época meriní (1244-1472). Rirha puede así considerarse un caso adicional de asentamiento que participa en el «renacimiento» de la ciudad en la alta Edad Media.